J'ai toujours aimé les cadavres exquis...
J'aime bien l'idée d'histoires composites, dont les fragments s'enchainent plus ou moins harmonieusement.
Et si on essayait de se lancer dans une petite histoire participative ?
Je n'ai pas l'habitude des forums d'écriture, peut être que ce genre d'exercice a ses propres codes dont j'ignore l'existence mais comme j'écris avant tout pour m'amuser voilà ce que je propose :
Qui veut poste quelques lignes, à la suite des lignes précédentes
Je pensais que chaque message pourrait renfermer environ 1000 sec, avec une large flexibilité selon l'envie, l'inspiration et la nécessité !
Pas trop longue ni trop courte, je propose une fin au soixantième trentième message posté dans ce sujet
Selon les chemins que cela prend, il y aura peut être la possibilité de lancer quelques sondages pour décider du prochain virage, je suppose qu'on verra au fur et à mesure...
Allez je me lance pour les premières phrases, ça permettra peut être de décomplexer les suivant.e.s

Deux silhouettes assises se dessinaient de part et d’autre du canyon. Le son de leurs souffles était couvert par le grondement des torrents bousculant les parois des falaises. Seuls quelques dizaines de mètres séparaient les deux femmes. Elles s’observaient. Une aube rouge éclairait leurs visages en sueur. L’une d’elle souriait.
Elle fouilla dans sa poche et en sortit son téléphone portable.
"Je t'ai précédé de 10 secondes," tapa-t-elle.
Après avoir envoyé le message, elle guetta la réaction de sa compagne... et ennemie intime.
Cette dernière pris son téléphone, regarda son écran, et tapota une réponse. Elle se leva, fit une révérence ....et plongea dans le torrent sous le regard incrédule de son opposée. Cette dernière entendit son téléphone vibrer à la réception d'un message : "La première en bas ?"
Ces enfantillages ne finiront donc jamais ? pensa t'elle en levant les yeux. Et dans un soupir elle s'élança dans le vide à la poursuite de la femme brune.
Contrer les effets de la gravité n'était après tout pas si compliqué. D'une pensée, la sorcière se concentra sur l'air qui entourait son adversaire en pleine chute libre et en modifia la densité. Celle-ci se retrouva brusquement stoppée dans son élan, et commença à tomber aussi doucement que si elle était soutenue par un parachute. Elle fut rapidement dépassée, la sorcière lui adressant un petit coucou au passage. Elle n'était cependant pas dupe. La brune ne se laisserait pas vaincre aussi aisément. La chute promettait d'être très, très longue.
Et puis, soudain, tout autour d'elle stoppa. Et... Elle se mit à remonter ?
-- C'est de la triche ! cria-t-elle à sa partenaire de jeu.
L'autre lui tira la langue, tandis que Nezha remontait de plus en plus vite vers le sommet de la falaise. Avant de s'y retrouver posé avec douceur.
De retour au point de départ, elle fixa Carina qui continuait à chuter, bien que lentement sous son sort.
-- Tu vas voir, marmonna-t-elle, avec un demi-sourire.
Agenouillée au bord du gouffre, Nezha tendit les mains vers le fond du ravin et se mit à marmonner une suite de mots dont la litanie harmonieuse l'enveloppa, puis glissa le long de ses bras pour fuser du bout de ses doigts.
La rivière, secouée d'un hoquet, enfla et jaillit en gerbes multicolores.
"Une petite douche ? ricana-t-elle. Ça te rafraichira, après tout cet exercice."
L'eau ferait un leurre parfait pour son véritable objectif. Elle ne perdait pas de vue le défi lancé par Carina : il fallait absolument l'empêcher d'arriver en bas la première ! Tandis que la sorcière rivale se concentrait pour dissiper le torrent en une nuée de vapeur colorée avant d'être mouillée, Nezha préparait son second sort. Lorsque Carina se rendit compte de son plan, il était trop tard pour réagir. Elle s'engouffra dans le portail dimensionnel soigneusement dissimulé dans la brume… et ressortit loin au-dessus de la falaise, dans la froideur des nuages, au beau milieu d'un vol de canards sauvages qui glapit de terreur.
Très fière de son petit tour, Nezha sauta de nouveau.
Dévalant à toute vitesse, la sorcière profita de son avance pour se retourner. Elle vit alors qu'une nuée d'oiseau fondait sur elle, ils étaient particulièrement imposants, des dents semblaient avoir poussées à l’extrémité de leurs becs.
Une fois de plus leur petit jeu avait dégénéré, des êtres vivants se retrouvaient impliqués dans un conflit qui les dépassait. Nezha songea un instant aux pauvres volatiles manipulés, elle pensait à leur voyage interrompu, ils étaient probablement en quête d'un paisible point d'eau ou s'épanouir. Elle imaginait ce qu'aurait pu être leur vie sans cette mauvaise rencontre... La sorcière balaya ces pensées d'un sourire narquois. Comme si elle se souciait de ça ! Elle allait ridiculiser Carina et c'est tout ce qui comptait.
La sorcière en chute libre vérifia que l'érosion avait suffisamment élargie la base du canyon puis tendit les mains vers les deux parois. Elle incanta, en appelant à la terre et à la roche. Une lueur parcourut ses membres et fut projetée vers l'à-pic. Un grondement sourd se fit entendre. Les deux falaises se rapprochaient. Ses yeux vers le ciel, Nezha observait la volée de canard et la sorcière plonger vers la mâchoire tellurique. La sorcière se réjouissait. Le timing était parfait. Les canards allaient être broyés, et sa rivale avec.
Carina hurla en voyant les parois de roche striées d’orange et de pourpre se rapprocher d’elle et de son vol de migrateurs :
« Tu triches ! »
En réalité, le jeu n’avait pas de règles arrêtées. Il était juste sous-entendu qu’aucun mal ne serait fait à un autre être vivant, et, jusque là, les deux sorcières s’y étaient tenues sans jamais en avoir discuté.
Mais là, Nezha semblait avoir perdu toute limite et être déterminée à gagner coute que coute.
Abandonnant les canards à leur sort, Carina se dirigea vers le mur qui venait à sa rencontre et, s’y appuyant des deux pieds, elle se projeta vers le haut, remontant à une distance suffisante pour échapper à l’écrasement. Elle attendit d’être en sécurité sur une corniche à quelques dizaines de mètres au dessus pour jeter un coup d’œil dans le canyon. Les deux parois rocheuses venaient juste de s’abattre l’une contre l’autre dans un grondement de tonnerre et un éparpillement de roche pulvérisée. La vibration manqua de faire choir la sorcière, mais elle reprit son équilibre.
Alors, sous ses yeux ébahis, les volatiles déchiquetés se transformèrent en une myriade de particules d’une brillance si éclatante qu’elle dut fermer à demi les yeux. Le nuage se répandit rapidement et lorsqu’il l’atteignit, elle vit qu’il était formé de créatures minuscules éclatant de milles feux.
Les créatures entourèrent Carina jusqu’à lui cacher la lumière du soleil. Elle ressentit des picotements, sentit les créatures qui rentraient sous ses vêtements, cherchant la peau pour y planter leur minuscules dents. Elle se mit en apnée presque instinctivement, rien que l’idée qu'une de ces petites bestioles lui rentre dans la bouche la rendait malade. Elle avait oublié son petit jeu avec Nezha. Elle suffoqua, il était temps de se sortir de ce mauvais pas. Elle repoussa la paroi de toute ses forces et s’élança vers le haut, il serait temps de comprendre ce qu’il se passait une fois en sécurité. A son désespoir la multitude lumineuse la suivit, elle avait juste assez d'avance pour reprendre son souffle. Nehza regardait la scène avec incrédulité. Elle cru que Carina ne ressortirait pas de la nuée, et fut soulagée, quand elle la vit ré-apparaitre. Elle se décida à l’aider, elles reprendraient leur petite joute plus tard. Elle fit dévier le ruisseau dans la nuée de bestioles pour la disperser. Carina vint se poser à ses cotés, leurs regards se croisèrent.
- Tu aurais peut-être du écouter les histoires qui interdisent de tuer les animaux vivants ...
Nezha n'eut pas le temps de répondre. Un sifflement leur arrivait aux oreilles. La nuée de petites bêtes, trempées et d’autant plus énervées, s’était reformée et arrivaient vers elles à toute allure.
Pourquoi fallait-il toujours qu'elle fasse ça ? Nezha se maudissait, alors qu'elles fuyaient à toute allure, tentant de distancer les lueurs lancées à leur poursuite. Le même schéma se répétait toujours avec son amie/rivale de toujours. Elles s'ennuyaient, alors elles se lançaient dans une duel ou une course magique. Au début, c'était toujours léger, et fun. Et puis, immanquablement, Nezha se laissait prendre au jeu. Elle en devenait intense. Trop intense. Et elle faisait des choses aussi stupides qu'assassiner une horde de canards magiques. C'était plus fort qu'elle, la compétition lui faisait perdre tout contrôle. Existait-il des cures de désintox pour sorcières trop compétitives ?
Elle trébucha sur un relief rocheux, trop occupée à se morigéner pour prêter attention au paysage. Etalée au sol, elle vit Carina devant elle, la mine horrifiée de son amie tandis que les lueurs se jetaient sur Nezha.
Les créatures luminescente recouvrèrent bientôt entièrement le corps de la sorcière. Carina les observa cisailler la chair de sa rivale au niveau des épaules, comme autant de minuscules scalpels au mains d'un mille-pattes chirurgien. A peine la plaie ouverte, le vrombissement des centaines d'ailes miniatures fut transpercé par un cri venu d'outre-monde. Les lucioles s’élevèrent de quelques centimètres, décollant l'épiderme de Nezha avec une facilité déconcertante. Le bruit de sucions fit frémir Carina, pétrifiée de stupeur devant cet étrange spectacle. Elles dépecèrent leur proie pour laisser apparaitre non pas une chair à vif, ni des muscles sanguinolents comme Carina s'y attendait, mais une peau ébène dont les profondeurs semblaient absorber la lumière du jour.
La silhouette ténébreuse se redressa avant de se débarrasser de sa mue. Elle planta ses yeux dans ceux, écarquillés, de la sorcière toujours immobile.
"Bonjour Carina. Pile ou face ?"
Elle fouilla dans sa poche et en sortit son téléphone portable.
"Je t'ai précédé de 10 secondes," tapa-t-elle.
Après avoir envoyé le message, elle guetta la réaction de sa compagne... et ennemie intime.
Cette dernière pris son téléphone, regarda son écran, et tapota une réponse. Elle se leva, fit une révérence ....et plongea dans le torrent sous le regard incrédule de son opposée. Cette dernière entendit son téléphone vibrer à la réception d'un message : "La première en bas ?"
Ces enfantillages ne finiront donc jamais ? pensa t'elle en levant les yeux. Et dans un soupir elle s'élança dans le vide à la poursuite de la femme brune.
Contrer les effets de la gravité n'était après tout pas si compliqué. D'une pensée, la sorcière se concentra sur l'air qui entourait son adversaire en pleine chute libre et en modifia la densité. Celle-ci se retrouva brusquement stoppée dans son élan, et commença à tomber aussi doucement que si elle était soutenue par un parachute. Elle fut rapidement dépassée, la sorcière lui adressant un petit coucou au passage. Elle n'était cependant pas dupe. La brune ne se laisserait pas vaincre aussi aisément. La chute promettait d'être très, très longue.
Et puis, soudain, tout autour d'elle stoppa. Et... Elle se mit à remonter ?
-- C'est de la triche ! cria-t-elle à sa partenaire de jeu.
L'autre lui tira la langue, tandis que Nezha remontait de plus en plus vite vers le sommet de la falaise. Avant de s'y retrouver posé avec douceur.
De retour au point de départ, elle fixa Carina qui continuait à chuter, bien que lentement sous son sort.
-- Tu vas voir, marmonna-t-elle, avec un demi-sourire.
Agenouillée au bord du gouffre, Nezha tendit les mains vers le fond du ravin et se mit à marmonner une suite de mots dont la litanie harmonieuse l'enveloppa, puis glissa le long de ses bras pour fuser du bout de ses doigts.
La rivière, secouée d'un hoquet, enfla et jaillit en gerbes multicolores.
"Une petite douche ? ricana-t-elle. Ça te rafraichira, après tout cet exercice."
L'eau ferait un leurre parfait pour son véritable objectif. Elle ne perdait pas de vue le défi lancé par Carina : il fallait absolument l'empêcher d'arriver en bas la première ! Tandis que la sorcière rivale se concentrait pour dissiper le torrent en une nuée de vapeur colorée avant d'être mouillée, Nezha préparait son second sort. Lorsque Carina se rendit compte de son plan, il était trop tard pour réagir. Elle s'engouffra dans le portail dimensionnel soigneusement dissimulé dans la brume… et ressortit loin au-dessus de la falaise, dans la froideur des nuages, au beau milieu d'un vol de canards sauvages qui glapit de terreur.
Très fière de son petit tour, Nezha sauta de nouveau.
Dévalant à toute vitesse, la sorcière profita de son avance pour se retourner. Elle vit alors qu'une nuée d'oiseau fondait sur elle, ils étaient particulièrement imposants, des dents semblaient avoir poussées à l’extrémité de leurs becs.
Une fois de plus leur petit jeu avait dégénéré, des êtres vivants se retrouvaient impliqués dans un conflit qui les dépassait. Nezha songea un instant aux pauvres volatiles manipulés, elle pensait à leur voyage interrompu, ils étaient probablement en quête d'un paisible point d'eau ou s'épanouir. Elle imaginait ce qu'aurait pu être leur vie sans cette mauvaise rencontre... La sorcière balaya ces pensées d'un sourire narquois. Comme si elle se souciait de ça ! Elle allait ridiculiser Carina et c'est tout ce qui comptait.
La sorcière en chute libre vérifia que l'érosion avait suffisamment élargie la base du canyon puis tendit les mains vers les deux parois. Elle incanta, en appelant à la terre et à la roche. Une lueur parcourut ses membres et fut projetée vers l'à-pic. Un grondement sourd se fit entendre. Les deux falaises se rapprochaient. Ses yeux vers le ciel, Nezha observait la volée de canard et la sorcière plonger vers la mâchoire tellurique. La sorcière se réjouissait. Le timing était parfait. Les canards allaient être broyés, et sa rivale avec.
Carina hurla en voyant les parois de roche striées d’orange et de pourpre se rapprocher d’elle et de son vol de migrateurs :
« Tu triches ! »
En réalité, le jeu n’avait pas de règles arrêtées. Il était juste sous-entendu qu’aucun mal ne serait fait à un autre être vivant, et, jusque là, les deux sorcières s’y étaient tenues sans jamais en avoir discuté.
Mais là, Nezha semblait avoir perdu toute limite et être déterminée à gagner coute que coute.
Abandonnant les canards à leur sort, Carina se dirigea vers le mur qui venait à sa rencontre et, s’y appuyant des deux pieds, elle se projeta vers le haut, remontant à une distance suffisante pour échapper à l’écrasement. Elle attendit d’être en sécurité sur une corniche à quelques dizaines de mètres au dessus pour jeter un coup d’œil dans le canyon. Les deux parois rocheuses venaient juste de s’abattre l’une contre l’autre dans un grondement de tonnerre et un éparpillement de roche pulvérisée. La vibration manqua de faire choir la sorcière, mais elle reprit son équilibre.
Alors, sous ses yeux ébahis, les volatiles déchiquetés se transformèrent en une myriade de particules d’une brillance si éclatante qu’elle dut fermer à demi les yeux. Le nuage se répandit rapidement et lorsqu’il l’atteignit, elle vit qu’il était formé de créatures minuscules éclatant de milles feux.
Les créatures entourèrent Carina jusqu’à lui cacher la lumière du soleil. Elle ressentit des picotements, sentit les créatures qui rentraient sous ses vêtements, cherchant la peau pour y planter leur minuscules dents. Elle se mit en apnée presque instinctivement, rien que l’idée qu'une de ces petites bestioles lui rentre dans la bouche la rendait malade. Elle avait oublié son petit jeu avec Nezha. Elle suffoqua, il était temps de se sortir de ce mauvais pas. Elle repoussa la paroi de toute ses forces et s’élança vers le haut, il serait temps de comprendre ce qu’il se passait une fois en sécurité. A son désespoir la multitude lumineuse la suivit, elle avait juste assez d'avance pour reprendre son souffle. Nehza regardait la scène avec incrédulité. Elle cru que Carina ne ressortirait pas de la nuée, et fut soulagée, quand elle la vit ré-apparaitre. Elle se décida à l’aider, elles reprendraient leur petite joute plus tard. Elle fit dévier le ruisseau dans la nuée de bestioles pour la disperser. Carina vint se poser à ses cotés, leurs regards se croisèrent.
- Tu aurais peut-être du écouter les histoires qui interdisent de tuer les animaux vivants ...
Nezha n'eut pas le temps de répondre. Un sifflement leur arrivait aux oreilles. La nuée de petites bêtes, trempées et d’autant plus énervées, s’était reformée et arrivaient vers elles à toute allure.
Pourquoi fallait-il toujours qu'elle fasse ça ? Nezha se maudissait, alors qu'elles fuyaient à toute allure, tentant de distancer les lueurs lancées à leur poursuite. Le même schéma se répétait toujours avec son amie/rivale de toujours. Elles s'ennuyaient, alors elles se lançaient dans une duel ou une course magique. Au début, c'était toujours léger, et fun. Et puis, immanquablement, Nezha se laissait prendre au jeu. Elle en devenait intense. Trop intense. Et elle faisait des choses aussi stupides qu'assassiner une horde de canards magiques. C'était plus fort qu'elle, la compétition lui faisait perdre tout contrôle. Existait-il des cures de désintox pour sorcières trop compétitives ?
Elle trébucha sur un relief rocheux, trop occupée à se morigéner pour prêter attention au paysage. Etalée au sol, elle vit Carina devant elle, la mine horrifiée de son amie tandis que les lueurs se jetaient sur Nezha.
Les créatures luminescente recouvrèrent bientôt entièrement le corps de la sorcière. Carina les observa cisailler la chair de sa rivale au niveau des épaules, comme autant de minuscules scalpels au mains d'un mille-pattes chirurgien. A peine la plaie ouverte, le vrombissement des centaines d'ailes miniatures fut transpercé par un cri venu d'outre-monde. Les lucioles s’élevèrent de quelques centimètres, décollant l'épiderme de Nezha avec une facilité déconcertante. Le bruit de sucions fit frémir Carina, pétrifiée de stupeur devant cet étrange spectacle. Elles dépecèrent leur proie pour laisser apparaitre non pas une chair à vif, ni des muscles sanguinolents comme Carina s'y attendait, mais une peau ébène dont les profondeurs semblaient absorber la lumière du jour.
La silhouette ténébreuse se redressa avant de se débarrasser de sa mue. Elle planta ses yeux dans ceux, écarquillés, de la sorcière toujours immobile.
"Bonjour Carina. Pile ou face ?"
j'éditerais l'extrait avec vos messages pour qu'on s'y retrouve